10 août 2012

[Arsénius, osb - monastère de Santa Cruz, Brésil] Le problème concderne la foi et il est grave

SOURCE - Arsénius, moine bénédictin au monastère de Santa Cruz, Brésil - via le forum "Un évêque..." - 2012

Traduction de Le SOC à partir de l’allemand. Texte portugais original disponible à la suite du texte allemand, à l’adresse suivante: http://fr.gloria.tv/?media=319542 - La présentation a été changée, pour des raisons de commodité : la présentation en tableau du début de l’article a été supprimée et les notes sont mises au fur et à mesure du texte, pour faciliter la lecture. Les numéros de page des références ont été adaptés à l’édition française de Ils l’ont découronné, par Clovis.

[Comparons les déclarations de Mgr Fellay et Mgr Lefebvre.]

Un parallèle impressionnant : 

I. D’une part, Mgr Fellay a dit :
« Beaucoup de personnes comprennent mal le concile. Quand on regarde les choses de près, j'ai vraiment l’impression que peu de gens savent ce que le concile dit réellement sur la liberté religieuse. Le concile présente une liberté religieuse qui est en fait très, très limitée. » Mgr Fellay, début mai 2012, CNS interview with sspx Bp. Fellay, min.1.28 à 1.44
D’autre part, Mgr Lefebvre a écrit , dans Ils l’ont découronné, ch.XXVIII, p.231 :
« Faisons le point. La déclaration conciliaire sur la liberté religieuse s’avère d’abord être contraire au magistère constant de l’Eglise (...) De plus nous venons de voir quelle ne repose sur aucun fondement, rationnel ou révélé. »
Ibidem, Ch. XXVIII, p.232 :
« les « limites » fixées par le Concile à la liberté religieuse ne sont que de la poudre aux yeux, masquant le défaut radical dont elles souffrent et qui est de ne plus tenir compte de la différence entre la vérité et l’erreur ! On prétend contre toute justice, attribuer le même droit à la vraie religion et aux fausses »
Ibidem, ch. VIII, p.76 :
« Mais le comble de l’impiété, qui n’avait jamais été atteint jusqu’alors, a été accompli lorsque l’Eglise, elle-même, ou du moins ce qui a voulu passer pour tel, a adopté au concile Vatican Il le principe du laïcisme de l’Etat »
Ibid. ch. IX, p.85 :
«La liberté religieuse signifie nécessairement l’athéisme de l’Etat. Car professant reconnaître ou favoriser tous les dieux, l’Etat n’en reconnaît en fait aucun, surtout pas le vrai Dieu!
Voilà ce que nous disons, quand on nous présente la liberté religieuse de Vatican II comme une conquête, comme un progrès, comme un développement de la doctrine de l’Église ! »
Ibid. ch. IX, p.86 :
« Alors, nous refusons la liberté religieuse de Vatican II, nous la rejetons dans les mêmes termes que les papes du XIXe siècle l’ont rejetée, nous nous appuyons sur leur autorité et rien que sur leur autorité : quelle plus grande garantie pouvons-nous avoir d’être dans la vérité, que d’être forts de la force même de la tradition, de l’enseignement constant des papes Pie VI, Pie VII, Grégoire XVI, Pie IX, Léon XIII, Benoît XV, etc., qui tous ont condamné la liberté religieuse (...) »
II . D’une part : Mgr Fellay, lettre aux trois évêques de la Fraternité, le 14 avril 2012:
« Dans la Fraternité, on est en train de faire des erreurs du concile des super hérésies.»
D’autre part : Mgr Lefebvre, Ils l’ont découronné, introduction, p.9 :
[Le concile vatican II] « est le plus grand désastre de ce siècle et de tous les siècles passés depuis la fondation de l’Eglise »
Conférence de Mgr Lefebvre devant les prêtres à Ecône, environ six mois avant sa mort:
« Plus nous analysons les documents de Vatican II, plus nous reconnaissons qu'il s'agit d'une totale perversion de l'esprit. C'est très grave! Une perversion totale !... C'est vraiment étonnant ! »
Ils l’ont découronné, ch. VIII, p.79 :
[Dans Vatican II:] « tout le reste y est : indifférentisme de l’Etat, droit à la liberté religieuse pour tous les sectateurs de toutes les religions, destruction du droit public de l’Eglise, suppression des Etats catholiques :
tout y est, toute cette série d’abominations s’y trouve consignée, et exigée par la logique même d’un libéralisme qui ne veut pas dire son nom et qui en est la source empoisonnée».
Ibid. ch. IX, p.86 :
« La liberté religieuse, c’est l’apostasie légale de la société retenez-le bien »
Toutes ces citations sont tirées de documents de Mgr Lefebvre, aussi bien antérieurs que postérieurs aux sacres. Cela montre que ces paroles n’ont pas été prononcées dans des moments d’émotion, mais qu’elles sont l’expression de sa pensée constante concernant la Tradition.

Les antagonismes sont saisissants. Ils sont la conséquence du rapprochement avec les progressistes : ils nous mettent la tête à l’envers. Ils sont passés maîtres dans l'art de la tromperie. On m'accusera sûrement de manquer de respect envers Mgr Fellay. Désolé, il me semble que c’est Mgr Fellay en premier lieu qui manque de respect envers Mgr Lefebvre, en le reniant. Mais, regardons plus avant avec cette nouvelle mise en parallèle qui, de Mgr Lefebvre ou de Mgr Fellay, a raison : 

I. D’une part : le concile pastoral Vatican II :
 
Dignitatis humanae, n°2 : 
« Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres. » (...)

« Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l’ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu’il constitue un droit civil. » (...)

« le droit à la liberté religieuse a son fondement réel dans la dignité même de la personne humaine »
« Ce n’est donc pas sur une disposition subjective de la personne, mais sur sa nature même, qu’est fondé le droit à la liberté religieuse. C’est pourquoi le droit à cette exemption de toute contrainte persiste en ceux-là mêmes qui ne satisfont pas à l’obligation de chercher la vérité et d’y adhérer ; son exercice ne peut être entravé, dès lors que demeure sauf un ordre public juste.»
D’autre part, l’enseignement infaillible de la sainte Eglise :
 
a. Encyclique Quanta Cura (citant Mirari vos, pour les deux dernières citations) :
 
C’est une erreur d’affirmer :
« la meilleure condition de la société est celle où on ne reconnaît pas au pouvoir le devoir de réprimer par des peines légales les violations de la loi catholique, si ce n'est dans la mesure où la tranquillité publique le demande. »

« La liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme »

« Ce droit doit être proclamé et garanti par la loi dans toute société bien organisée » 
b. Propositions condamnées par le Syllabus de Pie IX :
« XV. Il est libre à chaque homme d'embrasser et de professer la religion qu'il aura réputée vraie d'après la lumière de la raison (8, 26). »

« XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n'importe quelle religion (1, 3, 17). »

« XVII. Tout au moins doit-on avoir bonne confiance dans le salut éternel de tous ceux qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Église du Christ (13, 28). » 
II. Comparons encore, d’une part, Vatican II, concile pastoral :
Unitatis redintegratio, n°3 :

« ces Églises et communautés séparées, bien que nous croyions qu’elles souffrent de déficiences, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. L’Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d’elles comme de moyens de salut (...)»
Dignitatis humanae n°36 :
« Du reste, tous les croyants, à quelque religion qu’ils appartiennent, ont toujours entendu la voix de Dieu et sa manifestation, dans le langage des créatures. »
D’autre part, l’enseignement infaillible de l’Eglise :
Il faut croire

« Hors de l’Eglise personne ne peut être sauvé » IVème Concile du Latran (DS 802)
Pour résumer : Vatican II dit que l’homme a un droit naturel de choisir la religion qu’il veut – ou de n’en choisir aucune – et de défendre publiquement l’enseignement de ces fausses religions ; et que Dieu se sert de ces « religions » comme de moyen de salut. Un tel enseignement est totalement contraire aux paroles de Notre Seigneur : «Celui qui ne croira pas sera condamné. » (Cf. Mc 16,16 ; Mt. 28, 20) Si l’homme avait un droit naturel de ne pas croire les vérités révélées de Notre Seigneur Jésus Christ (comme c’est le cas dans les fausses religions), il ne devrait pas être puni pour cela de la damnation éternelle, car nul ne peut être puni pour avoir usé d’un droit qui est le sien.
 
Quoi de plus nocif que cet enseignement de Vatican II ? Si l’homme a le droit de suivre n’importe quelle religion (ou aucune) et si Dieu se sert de toutes les religions comme d’un moyen de salut, pourquoi alors s’est-Il fait homme ? (Cf. Mt. 16,18) Pourquoi est-Il mort sur la Croix ? Pourquoi ? Pourquoi ? En effet, pourquoi, puisque l’homme quelle que soit sa « religion » ou même s’il n’en a pas, peut être sauvé ? Cet enseignement détruit le fondement de toute la Sainte Eglise, car il détruit la nécessité de la (vraie) Foi pour le salut et rend l’Incarnation et la Rédemption inutiles.
 
Je ne comprends pas comment Mgr Fellay peut ridiculiser la Fraternité Saint Pie X en déclarant que cette dernière constate des «super hérésies» dans Vatican II. Je ne savais pas du tout que l’Eglise distinguait les super-hérésies, des hérésies et des mini-hérésies. La seule négation d’une vérité révélée suffit, pour qu’elle soit totalement rejetée par l’Eglise dont elle mérite le plus strict anathème.
 
Comment Mgr Fellay peut-il expliquer que la liberté religieuse de Vatican II soit « très, très limitée » ? Benoit XVI, bien au contraire, défend la liberté religieuse dans son champ d’application tout entier, justement dans le sens où elle est condamnée par la Sainte Eglise, comme nous pouvons le constater dans les propos du pape Ratzinger :
« (...) parmi les droits et les libertés fondamentaux enracinés dans la dignité humaine, la liberté religieuse jouit d’un statut spécial. Quand la liberté religieuse est reconnue, la dignité de la personne humaine est respectée à sa racine même(...) A l’inverse, quand la liberté religieuse est niée, quand on essaie d’empêcher de professer sa religion ou sa foi et de vivre en conformité avec elles, la dignité humaine est lésée. (...) toute personne doit pouvoir exercer librement le droit de professer et de manifester individuellement ou de manière communautaire, sa religion ou sa foi, aussi bien en public qu’en privé, dans l’enseignement et dans la pratique, dans les publications, dans le culte et dans l’observance des rites. Elle ne devrait pas rencontrer d’obstacles si elle désire, éventuellement, adhérer à une autre religion ou n’en professer aucune (...) sauf l’exigence légitime de l’ordre public » Benoit XVI, Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2011.
Se pourrait-il que Benoit XVI également n’ait pas compris le Concile Vatican II?
  
J’entends déjà les accusations qui vont maintenant se faire à mon encontre, celle d’être un sédévacantiste, un esprit schismatique et de n’avoir pas confiance dans la divinité de l’Eglise.
 
Je ne suis pas sédévacantiste. Le sédévacantiste, c’est celui qui nie que les derniers papes soient papes, parce qu’ils sont modernistes. Le fait de dire que les derniers papes sont des libéraux et des modernistes ne fait cependant pas de moi un sédévacantiste. Autrement, Mgr Lefebvre serait aussi un sédévacantiste, car qui d’autre que lui a vu plus  lucidement les erreurs des derniers papes et les a dénoncées avec plus vigueur ? Qui oserait cependant accuser Mgr Lefebvre d’être sédévacantiste?
   
Je n’ai pas non plus un esprit schismatique. J’aime au contraire de toutes mes veines de mon cœur la Sainte Eglise, Corps Mystique de de Notre Seigneur Jésus-Christ, dont le chef visible est, aujourd’hui, malheureusement, un libéral imprégné de modernisme. C’est un fait, et contre les faits, il n’y a pas d’arguments qui tiennent. Mgr Tissier de Mallerais a écrit un bon ouvrage, documenté, qui le prouve. Que celui qui en doute, le lise. Comme Dieu l’intimait à Saint Augustin : « Prends et lis ». Et ce fait ne s’oppose nullement à ce que l’Eglise soit divine, pas plus que le chemin de croix et la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ ne contredisent qu’Il est Dieu, même si pour nous cela reste aussi un insondable mystère. L’Eglise reproduit au cours des siècles la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ et nous pouvons supposer qu’aujourd’hui elle suit son chemin de croix. Pourquoi s’étonner alors que sa divinité, aux yeux de ceux qui n’ont pas la foi, soit en quelque sorte obscurcie, bien qu’elle ne puisse cesser d’être divine?
 
J’entends déjà aussi ce dont je vais être accusé : d’écrire sous un pseudonyme et que c’est un signe de lâcheté de ma part. Je réponds avec les mots tirés du livre de L’imitation de Jésus-Christ  de Thomas a Kempis, Livre 1, Chap. 5 : « Ne te demande pas qui a écrit, mais regarde ce qui est écrit. » C’est ainsi qu’il fut toujours procédé dans l’excellent périodique Si Si No No de Don Putti, sans que personne ne s’en émeuve davantage. Si j’écris sous pseudonyme, ce n’est pas pour me cacher et encore moins pour fuir le combat. Je suis un moine du monastère de la Sainte Croix (Mosteiro da Santa Cruz, Nova Friburgo NJ, Brésil) et il est d’usage chez les moines que nous ne signions pas de notre propre nom, sauf en cas de nécessité. Lorsque Mgr Delatte publia la biographie de Dom Guéranger, en lieu et place du nom de l’auteur, il mentionna simplement : «un moine bénédictin». L’usage du pseudonyme a l’avantage d’éviter que l’attention du lecteur se détourne de l’argumentation pour se reporter sur mon insignifiante personne, ce qui pourrait le mener à s’écrier : «Mais comment ce négligeable petit freluquet ose-il élever la voix de cette manière ?» Par ailleurs, pourquoi voudrait-il savoir qui je suis ? Pour m’insulter, pour nier les faits, pour avancer des sophismes, pour manifester de la sympathie pour Vatican II ou peut-être, qui sait, pour me féliciter ? Non, ne perdons pas notre temps ! Le temps est quelque chose de très précieux, par quoi nous pouvons gagner ou perdre la vie éternelle. Utilisons-le d’abord pour étudier à fond ces erreurs modernes que les papes ont condamnées en lisant par exemple, Ils l’ont découronné, C’est moi, l’accusé, qui devrait vous juger, Un évêque parle, J’accuse le Concile  de mgr Marcel Lefebvre, Cent ans de modernisme du Père Dominique Bourmaud, Le catéchisme catholique de la crise dans l’Eglise, de M.l’abbé Matthias Gaudron, A Candeia debaixo do Alqueire (la lumière sous le boisseau) de P. Álvaro Calderón, Prometeo, la religion del hombre (Prométhée : la religion de l'homme) par P.Alavaro Calderon.[Les oeuvres du père Calderon ne sont disponibles qu’en espagnol]. Il faudra prendre garde que leur lecture ne soit pas superficielle ; il faudra y consacrer du temps et de l’attention, la renouveler régulièrement afin qu’il ne se passe pas ce qui s’est passé pour de nombreux lecteurs de ces œuvres, à savoir, qu’ils n’ont pas su comprendre la gravité de la situation dans laquelle nous vivons.
 
Attention au chemin que le Supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X emprunte : celui de la minimisation des erreurs de Vatican II. Celui qui minimise une lourde erreur contre la Foi commet un péché grave contre la Foi. Alors, attention à ce chemin par lequel il conduit tous ceux qui le suivent pas à pas. Beaucoup méconnaissent peut-être combien grave est la négation d’une vérité de Foi. Cela peut-être lié à un naturalisme ou à un rationalisme pratiques, plus ou moins marqués, si bien que les dogmes ne se perçoivent plus que comme de simples formules qui n’ont presque pas d’influence sur notre vie. La vie chrétienne ne devient alors que l’exécution d’exercices de dévotion, sans que les vérités révélées s’appliquent à notre comportement moral, nos habitudes et notre appréciation des événements.
 
Même s’il était vrai que de nombreux évêques et prêtres se rapprochent actuellement de la messe traditionnelle et de la Tradition, il serait illusoire de considérer qu’il s’agit là du commencement d’un retour progressif à la normalité de la Sainte Eglise – ce serait manquer de réalisme. L’Eglise est une hiérarchie : les réformes ne s’y font pas du bas vers le haut, mais seulement depuis le haut, depuis le pape. Voilà pourquoi l’Eglise restera dans une situation anormale, tant que le pape sera libéral et professera des idées modernistes.
 
Je sais que je suis une voix qui crie dans le désert. Qui m’entendra ? Qui changera sa pensée grâce à mes mots ? Je ne nourris guère d’illusions… De même, les prophètes : ils parlaient aux sourds. « Qui a cru à ce que nous avons entendu [ce qui vous a été annoncé] » (Is. 53,1) Pourtant, Dieu les a envoyés pour parler… « Si je ne vous avais rien dit, vous ne seriez pas coupables, mais maintenant vous n’avez plus d’excuses pour vos péchés. » (Jn 15, 22), disait Notre Seigneur.
 
Très sainte Marie, Mère de Dieu, Vierge éternelle, destructrice de toutes les hérésies, priez pour les fidèles qui suivent la doctrine traditionnelle de l’Eglise de votre Fils. Priez pour eux, pour qu’ils ne se laissent pas séduire par les tromperies des progressistes, ces ennemis de Dieu et de son Royaume. Priez pour eux, afin qu’ils ne se lassent pas du combat et d’être regardés comme des parias de la société, aussi bien civile qu’ «ecclésiastique-conciliaire». Priez, pour que les avertissements et l’enseignement de votre serviteur Mgr Marcel Lefebvre soient entendus et suivis. Et qu’ainsi le plus grand nombre possible d’âmes soit sauvé. Ainsi soit-il !
 
Arsenius