15 septembre 2007





A propos du Motu Proprio Summorum Pontificum
Quelques précisions canoniques - n°4
Motu Proprio : Le curé peut-il agir sans en référer à l'évêque?
Septembre 2007 - "Lettre à nos frères prêtres" - mise en ligne par leforumcatholique.org
Source: "Lettre à nos frères prêtres"
Lettre trimestrielle de liaison de la Fraternité Saint Pie X avec le clergé de France
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Comme le dit très clairement le cardinal Barbarin, « la seule vraie nouveauté de ce Motu Proprio, c'est que la décision d'examiner et d'accéder aux demandes des fidèles dans ce domaine dépend désormais de l'autorité des curés ».
Ou encore Mgr Centène, évêque de Vannes: «Jusqu'à présent, on considérait que les célébrations publiques selon le Missel de 1962 (...) devaient être autorisées par l'évêque du diocèse. Désormais, cette autorisation relèvera du curé de chaque paroisse. »
Ou enfin le cardinal Ricard : «Entre Ecclesia Dei adflicta en 1988 et Summorum pontificum aujourd'hui, le centre de gravité semble effectivement s'être déplacé: ce n'est plus d'abord à l'évêque, mais au curé de juger comment accueillir les demandes d'une telle forme liturgique. »
C'est donc pour chaque curé un nouveau et important droit, car il doit« apprécier lui-même ce qui convient pour le bien des fidèles ». C'est aussi pour lui un devoir, car le Souverain Pontife l'invite, en son numéro 5, à « accueillir volontiers » la demande des fidèles sur ce point. On peut aussi lui appliquer ce que le Pape dit de l'évêque en son numéro 7, quand ce dernier est « instamment prié d'exaucer le désir des fidèles» demandant la liturgie selon les rubriques de 1962.