22 septembre 2007





La Messe traditionnelle célébrée au séminaire diocésain de St. Louis. L'archevêque encourage ses prêtres à la célébrer.
22 septembre 2007 - americatho
En France, en Allemagne et même en Italie (qué vergogna !) on ergote sur le motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI. Or, comme vient de le rappeler fermement à quelques épiscopes transalpins et frondeurs Mgr Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne, lors de la réunion du conseil permanent de cette assemblée (17 septembre 2007), le motu proprio n’a pas être interprété mais appliqué.

Sous une autre latitude que celle de notre vieille Europe encoconnée de bugninisme, on prend de bonnes dispositions pour appliquer Summorum Pontificum.

C’est le cas notamment de l’archidiocèse de St. Louis (Missouri) et de son archevêque Mgr Raymond Burke (à quand la pourpre pour ce digne pasteur ?). Ce n’est pas la première fois que j’en parle mais, comme disait Louis de Bonald, « Entre l’inconvénient de se répéter, et celui de n’être pas entendu, il n’y a pas à balancer ».

L’archevêque a donc décidé que la liturgie traditionnelle serait désormais enseignée dans son séminaire diocésain, le Kenrick-Glennon Seminary, et a confié cette tâche aux prêtres de l’Institut du Christ-Roi Souverain PrêtreI (ICRSP) qui sont en apostolat à St. Louis. Qui plus est, Mgr Burke a nommé, en août dernier, l’abbé Karl W. Lenhardt, icrsp, le recteur du St. Francis de Sales Oratory (www.institute-christ-king.org/stlouishome.htm), son délégué pour l’application du motu proprio dans l’archidiocèse !

Le vendredi 14 septembre, jour d’entrée en application du motu proprio, l’abbé Lenhardt célébrait, dans la chapelle Saint-Joseph du Kenrick-Glennon Seminary, la Messe solennelle de la fête de l’Exaltation de la Sainte-Croix en présence de tous les séminaristes !
Enfin, comme nous l’annonce la St. Louis Reviewonline (stlouisreview.com/article.php?id=13741) d’hier, l’archevêque a reçu, la semaine dernière, tous les prêtres du diocèse intéressés à célébrer selon le rite tridentin : il en est venu 30 ! S’adressant à eux, Mgr Burke leur a déclaré qu’il « voulait offrir aux prêtres de l’archidiocèse la possibilité de se familiariser avec les intentions que le Saint-Père nous a fait connaître ».

À St. Louis on n’interprète pas, on applique. Comme on devrait le faire partout…